Permaculture

Ce terme désigne une approche culturelle (sociale) et culturale (agricole) qui obéit aux lois et principes qui régissent les écosystèmes afin de nous permettre de créer des systèmes durables, efficaces et résilients.

Par « systèmes » entendons « tout groupe d’éléments en interaction »

Un système peut-être social, économique, agricole, de santé..

Une maisonnée constitue un système en elle-même et fait aussi partie d’un système qui la contient (le quartier ou la commune) etc.

Ainsi donc l’approche permaculturelle fait l’aller-retour entre le « tout » et la « particule » dans le but d’optimiser l’usage et la répartition des ressources, la gestion des résidus d’utilisation, les « déchets » afin de garantir la santé du système, donc sa durabilité et son efficacité.

Un exemple très simple de revalorisation des déchets organiques est celui du compost, qui nourrit le jardin, qui nourrit les humains qui créent des déchets qui retournent au compost etc.

La « résilience » est la capacité d’un organisme à résister aux chocs, agressions et blocages, qu’ils proviennent de l’extérieur ou de l’intérieur du système.

Toute résilience est accrue par la densité d’interaction, le maillage, la polyvalence des éléments du système, ce qui permet, lors de la défaillance d’un élément, que les autres élément pallient où il y a un manque.

Dans un ruisseau la fonction d’épuration de l’eau est assurée par plusieurs facteurs, le brassage mécanique, les plantes aquatiques et aussi les molusques.

D’une façon plus poétique, la permaculture appliquée à l’agriculture tend à la création de jardin-forêt où règne la diversité et l’harmonie entre les humains et animaux, les arbres, arbustes, plantes grimpantes et plantes basses…

Un kiwaï grimpe sur un poirier en dessous desquels paissent quelques gallinacés, non loin s’échelonnent, en lisière du bois, des pois de Sibérie, des noisetiers et des néfliers puis quelques cassis et des absinthes…

Vient ensuite la prairie et son lot de plantes à fleurs où butinent ardemment abeilles et papillons, bibions et cétoines…

Sur une parcelle les porcs retournent la terre qui sera semée d’épeautre à l’automne.

Au potager chantent les Hommes heureux de vivre, de veiller aux prochaines récoltes, reconnaissants de se nourrir de ce qui pousse ; car cette année si les tomates tardent, le seigle et les petits-pois sont au rendez-vous et le lot habituel des plantes sauvages ne se fait jamais prier pour alimenter et soigner animaux et humains…

Voilà un extrait de ce qu’il est possible de se donner à vivre par cette approche qui permet aux hommes de concevoir des systèmes agricoles favorisant la biodiversité, qui sont, en plus d’être beau et sain, hyper-productifs.

En effet, il suffit 1000m² de jardin aboutit pour amplement rémunérer un jardinier.

Cela ouvre de grandes perspectives pour l’établissement de mini-fermes périurbaines.

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